IL FAUT RENFORCER LA SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS RÉVOLUTIONNAIRES!
Le 18 mars; C’est la journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques. En 1923, l’Organisation de Secours Rouge fondée par le Komintern en 1920, a dédié la journée du 18 mars, jour de la fondation de la Commune de Paris, aux prisonniers politiques, comme journée internationale de solidarité avec les prisonniers. Aux quatre coins du monde, le 18 mars, la solidarité avec les prisonniers politiques s’accroît.
Le durcissement des antagonismes de classe a également développé la lutte contre les classes dirigeantes. Pour réprimer cette lutte, les classes dominantes ont capturés les pionniers des mouvements ouvriers et prolétariats qui font le combat pour un monde sans frontières et sans classe sociale.
Dans le système impérialiste-capitaliste que nous traversons aujourd’hui le nombre de prisonniers révolutionnaires, communistes progressistes et antifascistes augmente. A la suite des luttes d’hégémonie qu’ils ont menées entre eux, les États impérialistes, fascistes et réactionnaires mènent des guerres dans de nombreuses régions du monde, notamment en Ukraine et la Syrie. Ils attaquent sans relâche les luttes de la libération nationale et les luttes pour la liberté des travailleurs. Avec des attaques, des lourdes sanctions et des restrictions aux droits individuels contre ce qui continuent à combattre dans les prisons, ils essaient de briser la résistance physique et morale des détenus politiques.
L’occupation Israélienne est connue pour ses pratiques inhumaines sur des centaines de prisonniers palestiniens, en particulier Ahmed Saadat.
Les prisons secrètes des impérialistes américains et leur torture dans le prison Guantánamo ne sont pas oubliées. Mumia Abu Jamal qui est toujours malade est détenu en prison dans de mauvaises conditions aux États-Unis.
Le révolutionnaire libanais Georges Abdallah est détenu en France depuis 1984. Selon les lois Françaises, il aurait dû être libéré après 14 ans de captivité mais il est toujours incarcéré.
En Inde, les prisonniers révolutionnaires Kisan Da et Sheela Marandi qui sont malades ne sont pas libérés.
Dans les pays européens notamment en Allemagne, un grande nombre de personnes luttant contre le système impérialiste-capitaliste, fasciste, contre le racisme, le colonialisme sont arrêtés ou maintenues sous pression.
Au Chili, les pionniers des peuples autochtones qui cherchent la liberté sont détenus dans des prisons pendant des longues périodes.
En Iran, le régime fasciste islamiste a massacré et arrêté des dizaines de milliers de résistants pour réprimer les protestations déclenchées par les femmes après la mort de Mahsa Amini par la police des moeurs. Il essaie de casser la résistance en comdamnant des dizaines de résistants à la peine de mort et accélérant leur exécution.La prison d’Evin à Téhéran est un centre de torture réservés principalement aux détenus politiques. Le régime fasciste islamiste réserve toute forme de barbarie, y compris le viol, aux femmes qui mènent la résistance.
Le leader kurde Abdullah Ocalan, emprisonné en Turquie depuis 1999 à la suite d’ un complot international est détenu en isolement strict sur l’île-prison d’Imrali. L’isolement strict d’Imrali veut être élargi aux autres prisons et la pression exercée sur les détenus s’intensifie.
Depuis 2015, l’État fasciste turc cible en priorité les détenus politiques révolutionnaires dans le cadre des éliminations physiques, de la pression idéologique et psychologique des patriotes, révolutionnaires, l’opposition progressiste et leurs leaders. Les peines d’emprisonnement longues et arbitraires succèdent à la terreur des gardes à vue de la police et de la gendarmerie.
Tandis que nos peuples, les travailleurs, leurs forces représentatives sont menacés d’une garde à vue et d’une arrestation imminente, en prison, les acquis politiques et en tout genre des détenus sont démantelés, les meneurs révolutionnaires et leurs organisations collectives veulent être dissous. Les prisons sont devenues des centres de tortures. L’État turc, qui ne parvient pas à faire incliner les détenus révolutionnaires – parce qu’ils ne cèdent pas au fascisme et n’expriment aucun regret – les maintien enfermés en les privant de la libération conditionnelle.
Ces derniers temps, la mesure d’isolement des détenus est intensifiée en limitant leurs interactions à l’intérieur et la communication avec l’extérieur, en restreignant leurs accès aux soins. Dans les prisons turques se trouvent environs 1600 détenus malades dont 605 sont lourdement atteints. Tandis que les détenus malades doivent être libérés selon les propres règles des régimes fascistes, les détenus révolutionnaires ne sont pas libérés et on les laisse mourir malgré les rapports médicaux.
Soutenir les détenus révolutionnaires, emprisonnés alors qu’ils combattaient l’oppression et l’exploitation pour un monde libre et égal, est une des missions de la lutte révolutionnaire.
Nous devons intensifier la lutte contre l’offensive bourgeoise que nous traversons, contre le sentiment de solitude et le pessimisme ambiant que la culture impérialiste veut créer. Soutenons les détenus politiques, invitons-nous dans leurs cellules avec nos lettres et cartes postales, soutenons les moralement et financièrement, soyons leurs voix et souffles à l’extérieur.
En cette journée du 18 mars, journée de solidarité internationale, menons des actions de solidarité avec les détenus politiques.
La Voix des Prisonniers Politique (TSP)