Le 18 mars est entré dans l’histoire comme la journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques depuis 1923. Avec l’intensification des contradictions de classe, la lutte contre les classes dominantes s’est également développée. Afin d’étouffer cette lutte, les classes dirigeantes ont emprisonné les dirigeants des travailleurs et des ouvriers.
Dans le système capitaliste impérialiste, le nombre de prisonniers révolutionnaires, progressistes et antifascistes augmente partout dans le monde. Les États impérialistes, fascistes et réactionnaires attaquent sans relâche les luttes pour la libération nationale et la liberté de la classe ouvrière et des travailleurs. Ils veulent faire plier leur volonté en les arrêtant et en leur infligeant les peines les plus sévères.
L’État sioniste occupant d’Israël poursuit le génocide contre le peuple palestinien, ainsi que la torture et le meurtre des prisonniers politiques dans les prisons. Au moins 27 prisonniers palestiniens ont été assassinés depuis le 7 octobre. Des milliers de Palestiniens sont détenus sous le nom de détention administrative.
Les prisons secrètes des impérialistes américains et le centre de torture de Guantanamo ne seront pas oubliés. JulianÀ8ange, qui a déchiffré les crimes commis par les États-Unis en Irak et en Afghanistan, la torture des prisonniers de Suantanalds, les exécutions extrajudiciaires au Kenya avec ses documents en 2010 et qui est prisonnier en Angleterre, veut être remis aux États-Unis. Munia Abu Jamal, actuellement malade, est détenu dans des prisons américaines depuis 1981. La France continue d’emprisonner le révolutionnaire libanais Georges Abdallah, incarcéré depuis 1984.
En Inde, outre un grand nombre de prisonniers révolutionnaires, Kisan Da et Sheela Marandi, qui sont malades, se voient refuser tout traitement. Aux Philippines, les pratiques inhumaines à l’encontre des prisonniers révolutionnaires se poursuivent. Au total, 19 prisonniers politiques en Allemagne, dont 11 Kurdes, ont été privés de leur liberté.
Ecevit Piroğlu, révolutionnaire internationaliste, est retenu comme otage politique par la Serbie depuis 33 mois et a entamé une grève de la faim depuis le 12 février. Piroğlu veut être extradé vers l’État fasciste turc.
On est sans nouvelles d’Abdullah Öcalan, le leader du peuple kurde, qui est maintenu en isolement en Turquie depuis 1999, soit depuis 3 ans. Des milliers de prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim depuis trois mois et demi pour protester contre l’isolement et les violations des droits.
Le concept de liquidation physique, d’écrasement idéologique et psychologique et de destruction de l’opposition patriotique, révolutionnaire et progressiste et de ses dirigeants, mis en place par l’État fasciste turc, se poursuit. La terreur de la détention de la police et de la gendarmerie est suivie par la terreur des tribunaux qui arrêtent et imposent des peines de prison arbitraires. Tous les acquis humains et politiques obtenus par la lutte dans les prisons sont usurpés. Cela vise à démanteler l’organisation collective des pionniers révolutionnaires.
Afin de briser la volonté des prisonniers révolutionnaires, leurs exécutions sont brûlées et ils sont maintenus en prison plus longtemps que la peine qui leur a été infligée. Dans les prisons de Turquie, on laisse mourir 1517 prisonniers malades, dont 651 dans le froid, en les empêchant de se soigner. Ces dernières semaines, de nombreux socialistes et révolutionnaires solidaires des prisonniers révolutionnaires ont été détenus et arrêtés. L’État fasciste, qui renforce la politique d’isolement des prisonniers, veut isoler les prisonniers par ces attaques contre les parents et les familles des prisonniers et des personnes solidaires.
C’est un devoir fondamental pour les socialistes, les révolutionnaires et les progressistes qui veulent une vie libre et décente pour tous d’embrasser la résistance et la lutte qui se déroulent dans les prisons du monde entier. Nous pouvons briser le sentiment d’isolement et de pessimisme que l’agression impérialiste veut créer en embrassant constamment les pionniers politiques et nos valeurs, en particulier les prisonniers révolutionnaires dans le monde, et en étant leur voix et leur souffle à l’extérieur.
Libérez les prisonniers malades !
Liberté pour les prisonniers révolutionnaires !